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Figuration Libre

Quelques mythologies égotistes dans l'art moderne et l'art contemporain.

Figuration Libre

RÉACTION AUX AVANTS GARDES | FIGURATION LIBRE |

HÉRITIERS DU POP ART ET DE L’ART BRUT

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© Robert Combas, collection privée.

La « figuration libre » est née d’une réaction à l’austérité, le dogmatisme et finalement l’élitisme très coercitif de l’art minimal et conceptuel et autres mouvements tels qu’Arte Povera, support/surface. L’idée est alors de se libérer de ce carcan et s’autoriser à représenter à nouveau des sujets, à « figurer ». Tout ceci dans une totale décomplexion, aussi bien par rapport aux exigences intellectuelles des avants gardes, de s’opposer à toute forme de représentation/imitation, que par rapport aux distinctions classiques entre arts nobles/arts mineurs. Les tenants de la « figuration libre » refusent toute frontière de genre et de valeur, ils empruntent donc aussi bien à la BD, la culture rock, que les graffitis de rue, la pub (héritage du pop art), les Beaux-arts, art populaires, art brut ou appliqué. Il n’y a plus de tabou, ni dans la forme expressive, ni quant aux sujets, tout ça dans un jaillissement de couleurs. Cette réaction à l’élitisme austère des avant gardes c’est manifesté en Italie avec Transavangardia, aux États Unis avec le Bad Painting, les Néo-Expressionnistes ou Nouveaux Fauves en Allemagne.