Art contemporain et temporalité, de Rauschenberg à Sugimoto

Art contemporain et temporalité, le temps qu'il soit uchronique, dystopique ou en acte a toujours été un objet central des arts visuels.

Art contemporain et temporalité, de Rauschenberg à Sugimoto

Art contemporain et temporalité

La temporalité ! Peut-on la figurer ?

Le temps existe en peinture à travers soit la narration (Figuration libre/narrative) mais aussi le temps de la création ou encore dans le geste, l’action (Pollock) et son opposé la méditation (Rothko) et la contemplation qu’elle suscite.

Dans le registre des installations, c’est-à-dire au fond la création prenant possession de l’espace par delà le cadre, le temps devient plus évident à suggérer de par les possibilités de mouvements propres à l’œuvre ou à l’interaction du « regardeur » devenu acteur de la pièce. Quant à la photographie elle est par essence aux prises avec le temps dans des sens très variables : celui de la prise de vue, de l’événement capté, par son rapport à l’histoire collective ou individuelle. La sculpture qu’elle soit mobile ou statique a toujours quant à elle été confrontée au temps de par sa présence physique et son ex-istence dans le continuum espace/temps. La sculpture au même titre que l’architecture se confronte physiquement au passage du temps à l’image d’une marque, d’un totem spatial marquant un temps. L’art contemporain a fréquemment abordé cette problématique du temps.