Claire Tabouret portrait de groupe en altérité
Claire Tabouret la jeune artiste peintre française au succès foudroyant expose à la Collection Lambert en Avignon sous le thème des Veilleurs.

Claire Tabouret, le portrait comme altérité
Portrait de groupe ?
Claire Tabouret dans toutes ses séries passées, en cours ou simultanées — (« Les Maisons Inondées », « Les Migrants », « Les Tentes » plus ou moins entrebâillées, « Les Débutantes », « Les Amazones », « Les Héroïnes » féminines sous l’angle de la violence, « Isabelle Eberhardt », « Les Grandes Camisoles », etc.) — aborde une problématique constante, celle d’un univers en retrait, fermé qui semble animé d’un mouvement contradictoire de vacillement vers la dissolution et de surgissement sourd depuis le fond du tableau, de l’en deçà, à travers une lumière spectrale (omniprésente dans son travail) irradiant faiblement mais avec obstination.

Dans la série exposée à la Collection Lambert, du 5 juillet au 4 novembre 2018, sous le titre « Les Veilleurs », composée de toiles récentes ainsi que de quelques-unes plus anciennes, la jeune artiste française reprend le thème de l’enfance, une enfance grave et en rébellion. Elle tente avec les grands formats, en reprenant le portrait de groupe, de rendre présents dans leur altérité de jeunes gens rétifs qui refusent de se plier à ce que, dans la représentation en tant que groupe, on attend d’eux.