Lee Miller, aventurière, surréaliste et libre avant tout
Lee Miller fut une femme à la vie tumultueuse et libre car fondamentalement rebelle. Sa vie est comme un condensé du 20° siècle !

Lee Miller, éléments biographiques
«J’aime mieux prendre une photo qu’en être une» — Lee Miller
Lee Miller fut une femme à la vie tumultueuse et libre car fondamentalement rebelle. Sa vie est comme un condensé du 20° siècle !
Lee Miller, née Elizabeth Miller le 23 avril 1907 à Poughkeepsie, New York, et décédée le 21 juillet 1977, est une personnalité aux multiples facettes de l’art du XXe siècle, reconnue comme photographe, mannequin, correspondante de guerre, et figure du mouvement surréaliste. Son parcours est marqué par un esprit indépendant et avant-gardiste qui l’a menée à briser les conventions de son époque.

Lee Miller est née dans une famille aisée de Poughkeepsie. Son père, Theodore Miller, était un ingénieur amateur de photographie, qui lui a transmis sa passion pour cet art dès son plus jeune âge.
Son enfance fut assombrie par une agression sexuelle à l’âge de sept ans, un événement tragique qui influença profondément sa trajectoire aussi bien personnelle que professionnelle, dont l’un des traits dominants est le rejet de toute forme d’autorité, qu’il s’agisse des convenances sociales, du système éducatif, des représentations et coercitions patriarcales.
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Elle s’installe à Paris en 1925, où elle fréquente l’école des Beaux-Arts puis poursuit à New-York où par le plus grand des hasards elle rencontre Condé Nast, le fondateur du magazine Vogue, qui l’affiche en couverture rapidement. C’est ainsi que Lee Miller devient le visage de plusieurs magazines de mode et établit des contacts avec les élites artistiques de l’époque.
En 1929, elle retourne à Paris et devient l’élève et la muse du photographe surréaliste Man Ray, avec qui elle développe la technique de la solarisation. Ensemble, ils expérimentent et produisent des œuvres qui marquent le mouvement surréaliste.

Elle ouvre son propre studio photographique à Paris en 1932. Son travail est alors salué pour son originalité et sa modernité. Elle photographie des personnalités comme Jean Cocteau, Pablo Picasso, Colette et bien d’autres. Elle forge ainsi sa réputation dans les milieux avant-gardistes.
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Avec le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale, Lee Miller se rend à Londres et devient photographe de guerre pour le magazine Vogue. Elle documente le Blitz, puis débarque en Normandie peu après le jour J. Elle couvre la libération de Paris, les horreurs des camps de concentration à Buchenwald et Dachau, et la chute de Berlin. Ses photographies de cette période offrent un regard unique et profondément humain sur les impacts de la guerre.
Après la guerre, Lee Miller continue de travailler un temps pour Vogue et d’explorer divers aspects de la photographie. Cependant, elle souffre de dépression, d’addiction médicamenteuse et d’alcoolisme, des séquelles probables de son travail pendant la guerre. Elle s’isolera progressivement dans sa propriété de Farley Farm (Angleterre)pour se consacrer à sa dernière passion l’art culinaire.

Lee Miller est décédée en 1977 d’un cancer. Elle laisse derrière elle un legs artistique puissant, marqué par une exploration constante des limites de la photographie et un engagement à témoigner des vérités, souvent difficiles, de son époque.

Lee Miller et le surréalisme
C’est en 1929, lors de son arrivée à Paris, que Lee Miller rencontre Man Ray, figure de proue du surréalisme. Rapidement, elle devient non seulement sa muse mais aussi son apprentie, s’imprégnant profondément des techniques et de l’esprit du surréalisme. Sous son mentorat, Miller maîtrise la technique de la solarisation, qui deviendra sa signature esthétique. Cette méthode, qui inverse les tonalités de l’image pour donner un aspect irréel et onirique, illustre parfaitement l’ambition surréaliste de révéler l’inconscient et de subvertir la réalité quotidienne.

La relation professionnelle et personnelle avec Man Ray a ouvert à Miller les portes du cercle intime des surréalistes, incluant Salvador Dalí, Max Ernst, et André Breton. En 1930, elle participe à l’exposition surréaliste à la Galerie Julien Levy à New York, marquant sa reconnaissance officielle au sein du mouvement. Ses œuvres exposées, caractérisées par leur exploration de l’érotisme et de l’abstraction, reçoivent des éloges pour leur originalité et leur audace visuelle.

L’œuvre surréaliste de Lee Miller est marquée par une fusion de l’étrange et du familier. Ses photographies souvent troublantes et provocantes explorent des thèmes comme la sexualité, l’identité et la transformation.
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À travers leur œuvre, leur vie, leur combat parfois, elles ont redéfini les possibles. Qu’elles s’appellent Modotti, Loy, Valadon, Montt ou Hennings, ces femmes ont refusé les rôles assignés, les hiérarchies imposées, les silences attendus. Plongez dans leurs trajectoires audacieuses, où l’image devient acte de liberté.Découvrir la série
C’est ainsi que son travail intitulé “Severed Breast from Radical Surgery” (1930), qui montre un morceau de chair humaine sur une assiette à dîner, choque et défie les conventions en juxtaposant la beauté et l’horreur, tout en critiquant subtilement les normes sociales et les attitudes envers le corps féminin.

Bien que l’influence de Man Ray sur son travail soit indéniable, Miller a rapidement développé son propre style distinct. Elle a expérimenté avec l’abstraction et le montage photo pour créer des images qui troublent la perception et évoquent des émotions complexes. Son utilisation innovante de la lumière et des ombres, ainsi que sa capacité à capturer l’instantanéité avec une touche surréaliste, lui ont permis de se distinguer dans un mouvement dominé par les hommes.


Le rapport de Miller avec le groupe surréaliste n’a pas été sans tensions. Bien que respectée pour sa créativité, elle a parfois été marginalisée en tant que femme dans un cercle principalement masculin. Sa rupture avec Man Ray en 1932 a été un moment décisif, l’incitant à explorer de nouvelles voies artistiques et à s’établir comme une photographe indépendante et respectée.
Lee Miller Photographe de guerre
Lee Miller a également marqué l’histoire de la photographie par son travail audacieux de photojournaliste durant la Seconde Guerre mondiale. Sa transition de mannequin et photographe de mode à correspondante de guerre sous-tend non seulement une transformation personnelle, mais aussi un tournant dans la perception du rôle des femmes dans le journalisme de guerre.
En 1942, alors que le monde était en plein conflit mondial, Lee Miller s’est installée à Londres. À cette époque, elle travaillait comme photographe de mode pour “Vogue”, mais la tournure des événements mondiaux l’a poussée vers un genre totalement différent : le photojournalisme de guerre. Son profil atypique de femme dans un domaine dominé par les hommes a fait d’elle une pionnière. Elle a obtenu l’accréditation nécessaire pour devenir correspondante de guerre pour “Vogue”, faisant d’elle l’une des rares femmes à être reconnue dans ce rôle à cette époque.

Durant le Blitz les bombardements allemands privaient des quartiers entiers d’électricité. Lee Miller prit donc le parti de faire ses prises de vue à l’extérieur.En l’occurrence à l’abri anti-aérien des Penrose. Les masques, destinés à protéger des bombes incendiaires, étaient distribués par la protection civile. En matière de création Lee Miller ne s’est jamais détachée du surréalisme !

Les premiers reportages de Miller sur la guerre incluent des images puissantes du Blitz à Londres, où elle a capturé la résilience de la population civile face aux bombardements incessants de l’Allemagne nazie. Ses photographies montraient non seulement les dévastations matérielles, mais aussi l’impact humain de la guerre, avec un accent particulier sur les femmes et les enfants. Ces images étaient à la fois des documents historiques et des œuvres d’art, témoignant de sa capacité à mêler esthétique surréaliste et réalité brute.
En 1944, après le Débarquement de Normandie, Miller a suivi les troupes américaines en tant que photojournaliste, documentant la libération de Paris. Ses photographies de cette période sont remarquables pour leur représentation immédiate et personnelle du chaos de la libération. Elle a capturé des moments de joie, comme les Parisiens accueillant les soldats alliés, mais aussi des scènes de sombre réalité, comme les collaborateurs présumés étant publiquement humiliés.

Miller a continué à avancer avec les forces alliées à travers l’Europe. En 1945, elle était en Allemagne, où elle a documenté la chute du Troisième Reich.


Le travail le plus poignant et déchirant de Miller a été, sans aucun doute, sa documentation de la libération des camps de concentration à Dachau et à Buchenwald. Ses photographies des survivants et des horreurs découvertes dans ces camps sont parmi les premiers documents visuels de l’Holocauste, jouant un rôle crucial dans la prise de conscience des atrocités commises. Ces images brutales mais nécessaires ont forcé les lecteurs de “Vogue” et d’autres à confronter les réalités du génocide nazi, marquant une étape importante dans le reportage de guerre.
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Lee Miller et la Salle de Bain de Hitler
Le 30 avril 1945, alors que la Seconde Guerre mondiale touchait à sa fin en Europe, Lee Miller se trouvait à Munich. C’est dans cette ville, au cœur d’un régime nazi effondré, que Miller prit l’une des photographies les plus emblématiques et provocatrices de sa carrière : elle-même, photographiée par son collègue David E. Scherman, dans la baignoire personnelle d’Adolf Hitler.
Ce cliché n’est pas seulement une pièce de photojournalisme, il est aussi une expression puissante du surréalisme qui n’a jamais cessé de l’inspirer. La photographie montre Miller, couverte de boue, reposant dans la baignoire, avec une photo d’Hitler regardant depuis le bord ainsi que ses propres bottes crottées placées soigneusement sur le tapis de bain.

La photographie de Lee Miller dans la salle de bain de Hitler capte un moment de triomphe personnel et historique. Le cadre, l’appartement privé d’Hitler, est chargé de significations : c’est ici que l’homme qui avait orchestré l’une des périodes les plus sombres de l’histoire moderne vivait ses moments privés. En occupant cet espace, Miller non seulement envahit la sphère intime d’Hitler mais le fait avec une désinvolture qui défie le souvenir de son autorité. C’est un acte de protestation puissant, un geste de défi qui dénonce le régime nazi par une ironie visuelle tranchante.
Cette photographie est aussi empreinte d’une dimension surréaliste distincte : l’irréalité de trouver un peu de normalité—une baignoire, un lieu de relaxation—au cœur du maelström de la guerre. Elle juxtapose la boue et la fatigue de Miller avec la propreté et l’ordre méticuleux de la salle de bain, créant un contraste frappant qui renforce l’absurdité et le grotesque de la situation.
La photographie a été publiée pour la première fois dans Vogue magazine, accompagnant un reportage sur la fin de la guerre. L’image a capturé l’attention des lecteurs non seulement par son contenu audacieux mais aussi par ce qu’elle symbolisait : la chute finale d’Hitler et la victoire des Alliés. Son impact a été instantané, elle a été perçue non seulement comme un document historique mais aussi comme une œuvre d’art, illustrant le pouvoir de la photographie à capturer des moments de vérité profonde et souvent complexe.

L’impact de cette photographie dépasse le cadre traditionnel du photojournalisme. Elle est devenue une icône de la libération et un symbole de la victoire contre le nazisme. Plus largement, elle a aidé à établir la photographie comme un outil crucial pour documenter et comprendre l’histoire. Pour Miller, cette image a consolidé sa réputation comme l’une des photojournalistes les plus audacieuses et innovantes de son temps, capable de capturer avec une acuité surréaliste les paradoxes de la guerre.
1937, un été libertin à Mougin

A partir de 1936 Picasso et Dora Maar ont trouvé refuge à Mougins, sur les Hauteurs de Cannes. Ils y viennent tous les été et sollicitent leurs amis dont Lee Miller, mais également Man Ray, Paul Eluard, entre autres.
En 1937, les invités du maître et de sa nouvelle compagne posent leurs valise à l’Hôtel Vaste Horizon, une pension toute simple. Paul Eluard vient avec la frêle et envoutante Nusch qui se prête au jeux échangistes et triolistes de son mari. Man Ray qui vient de rencontrer Ady Fidelin ne s’en laisse pas compter s’agissant du libertinage, enfin Lee Miller grande amie de Picasso est accompagnée de son futur époux Roland Penrose, peintre à ses heures, collectionneur et critique d’art. De Mougins à la Garoupe, petite plage proche du cap d’Antibes jusqu’à l’île Saint Marguerite face à Juans les Pins, Man Ray et Lee Miller, ainsi que Roland Penrose ne cessent de photographier leurs comparses.
C’est dans cette ambiance enjouée, surréaliste, sensuelle que le Déjeuner sur l’Herbe est rejoué — dans une tonalité très libertine — sous l’oeil des photographes : Ray, Penrose ou Lee Miller.

Durant se séjour Picasso exécuta plusieurs portrait de Lee Miller, dont le très fameux Portrait de Lee Miller en Arlésienne.

Lee Miller : Icône féministe ?
Lee Miller, photographe et correspondante de guerre reconnue, demeure une figure emblématique de l’anticonformisme, notamment dans ses expressions personnelles, professionnelles, et sexuelles. Sa vie, marquée par une quête incessante de liberté et d’autonomie, incarne un modèle de féminisme avant l’heure.

Lee Miller a souvent défié les normes conventionnelles de la sexualité et du genre. Reconnue pour sa bisexualité, Miller n’a jamais caché ses relations avec des hommes et des femmes, bien que les détails précis restent parfois flous, gardés privés ou simplement évoqués dans des cercles intimes. Parmi ses partenaires notoires, on compte Man Ray, un photographe surréaliste avec qui elle a entretenu une relation tumultueuse mais créativement fertile à Paris. Cette relation n’était pas seulement romantique mais aussi professionnelle, Man Ray lui enseignant les techniques de photographie qui allaient définir sa carrière.

Miller a également été liée à des femmes, notamment la poétesse et actrice Ady Fidelin, première mannequin noire à apparaitre dans un grand magazine de mode américain. Cette relation souligne non seulement sa fluidité sexuelle mais aussi son rejet des préjugés raciaux de son époque. Ces liaisons illustrent sa volonté de vivre selon ses propres termes, sans se conformer aux attentes sociétales coercitives.

Dans le domaine professionnel, Lee Miller a refusé de se limiter à un seul rôle. Débutant sa carrière en tant que mannequin, elle s’est rapidement tournée vers la photographie, un domaine alors dominé par les hommes. En montant son propre studio à Paris, elle a pris le contrôle de son expression artistique et a défié les stéréotypes de genre qui dictaient souvent les rôles acceptables pour les femmes dans les arts et les médias.
Son travail pendant la Seconde Guerre mondiale comme correspondante de guerre pour Vogue est peut-être l’exemple le plus frappant de son anticonformisme professionnel. À une époque où les femmes étaient rarement vues sur le front, Miller a documenté certains des événements les plus cruciaux et les plus brutaux de la guerre. Elle a capturé tout, des horreurs des camps de concentration à la libération de Paris, prouvant que les femmes pouvaient braver les mêmes dangers et raconter des histoires tout aussi puissantes que leurs homologues masculins.

Bien que Lee Miller n’ait pas souvent parlé publiquement de féminisme en tant que tel, ses actions et son style de vie parlent d’eux-mêmes. Elle a vécu sa vie selon des principes qui sont fondamentalement féministes : l’égalité des sexes, l’autonomie personnelle, et la liberté de choisir son propre chemin.

Son approche de la maternité est également révélatrice. Après la naissance de son fils, Antony Penrose, Miller a continué à travailler, jugeant que la maternité devait être une partie de sa vie, mais pas sa définition entière.
Ce choix était loin d’être la norme à l’époque, reflétant son engagement à ne pas être confinée par les rôles traditionnels assignés aux femmes.
Son fils, Antony Penrose, dira avoir beaucoup souffert du caractère cyclothymique de sa mère jusqu’au jour où après son décès il découvrit ses archives. La vie tumultueuse de sa mère — dont elle ne parlait jamais en famille — s’est alors devoilée à ses yeux incrédules. Depuis lors Antony Penrose s’emploie à faire redécouvrir l’héritage de Lee Miller qui longtemps a été ravalée au statut de muse, celle notamment de Man Ray et Picasso !
Lee Miller, un Esprit Libre et révolté
Lee Miller a incarné l’esprit de liberté et de rébellion contre les normes sociales. Que ce soit à travers sa vie amoureuse, sa carrière professionnelle hors norme ou ses idéaux féministes non déclarés mais vécus, elle a tracé un chemin qui reste inspirant aujourd’hui.
La singularité de l’audace de Lee Miller est qu’elle repose sur une force qui semble trouver sa source dans d’intimes fragilités. Ces blessures sont comme autant de points sensibles, névralgiques, qui à la moindre approche coercitive réveille une colère rentrée, un besoin impérieux de s’échapper ou de se rebeller.
Toute forme d’autorité, c’est à dire de violence psychologique, d’expression de la force instituée, ou de violence brute, engendre l’action chez Lee Miller. Une réaction libératrice, qui brise par avance les hypothétiques liens qui pourraient l’asservir, l’abaisser, comprimer son souffle.
Son enfance dérobée, sa féminité vécue dans la violence (le viol de ses 7 ans engendra une maladie vénérienne), puis toute forme de limitation, ainsi que de victimisation ulcèrent intimement, intuitivement, Lee Miller.
Sa force, que certains voyaient comme de la dureté, n’est autre qu’une résilience originelle, ainsi qu’une forme de révolte et d’esprit de communauté profond pour ceux que la grande ou petite histoire percute.


Timeline – Lee Miller
- 1907Naissance de Lee Miller à Poughkeepsie, État de New York.
- 1925Installation à Paris, début de sa formation artistique.
- 1929Rencontre avec Man Ray et immersion dans le surréalisme.
- 1932Ouverture de son propre studio photo à Paris.
- 1944Photographe de guerre après le Débarquement en Normandie.
- 1945Documentation de la libération de Dachau et Buchenwald.
- 1977Décès à Farley Farm, Angleterre.
“Lee”, le film biographique consacré à Lee Miller
A l’automne 2024 le film biographique «Lee» sera en salle. Réalisé par Ellen Kuras, ce long métrage s’inspire du livre d’Antony Penrose pour retracer une décade de la vie tumultueuse de Lee Miller, notamment les années flamboyantes allant du surréalisme à la sortie de la seconde guerre mondiale. Le rôle principal est dévolu à Kate Winslett.


Which-be-Which, Portrait of Lee Miller with Torso sculpture of her own body by Paul Hamann, London, 1940
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