Gerhard Richter et Anselm Kiefer incarnent deux approches radicalement opposées de la mémoire collective allemande. Le premier efface, floute, révèle par l'occultation. Ses toiles questionnent l'acte même de représenter, transformant l'incertitude en méthode artistique. Le second accumule, confronte, matérialise la douleur. Ses œuvres saturées de plomb, de cendres et de terre forcent le spectateur à regarder l'Histoire en face.
Peinture
À l'occasion de la rétrospective exceptionnelle de Gerhard Richter à la Fondation Louis Vuitton (17 octobre 2025 - 2 mars 2026), retour sur les parcours croisés de deux maîtres de l'art contemporain allemand.
Peinture
Anselm Kiefer revient 53 ans après au couvent de La Tourette pour y exposer une trentaine d’œuvres qui s'y inscrivent parfaitement entre béton et lumière.
Peinture
Gerhard Richter dans la série consacrée à Venise donne une sorte d'image concentrée de sa carrière où l'essentiel est la surface picturale.
Peinture
Eisberg, 1982 avec ce tableau complexe et ambigu l'artiste peintre contemporain allemand atteint le sommet de sa période photo réaliste.
Peinture
Pour Anselm Kiefer la peinture est avant tout le moyen organique d’ouvrir un espace de questionnement dans la matière picturale. A voir au Centre Pompidou.
Peinture
Gerhard Richter en se soumettant à la reproduction d'une photographie prétend se libérer de la subjectivité du motif pour ne se consacrer alors qu'à peindre.