François Malingrëy, un nouveau réalisme ?
François Malingrëy découvert au Salon de Montrouge Palais de Tokyo en 2015 reprend avec ironie le flambeau du réalisme tout du moins du point de vue formel.

Francois Malingrëy, Néo-réalisme et néo-métaphysique !
Figures et tensions
François Malingrëy (né en 1989 à Nancy) a été révélé au public à l’occasion du Salon de Montrouge en 2015 puis, la même année, au Palais de Tokyo.

Dans la lignée de Lucian Freud, dont il se réclame ouvertement, François Malingrëy reprend du point de vue formel une mise en peinture « réaliste » de la figure humaine, notamment en convoquant plus ou moins explicitement Gustave Courbet. Mais si ses personnages évoquent par la pose ceux de Courbet (« Un enterrement à Ornans », « Bonjour Monsieur Courbet »), la mise en situation est toujours abstraite, théâtrale. Quant à la composition souvent déstructurée, elle s’apparente au chaos des expressionnistes allemands, notamment aux travaux de la Nouvelle École de Leipzig, tels ceux de Neo Rauch que le jeune artiste peintre français cite volontiers.