Leonard de Vinci, Salvator Mundi

Une nouvelle réapparition de Léonard de Vinci
Aussi « glorieuse » comme on l’aperçoit souvent, la peinture de Léonard de Vinci réapparait dans un tableau d’un dieu glorieux qui est dans l’iconographie l’image du « Salvator Mundi ».

Arrivé chez Christie’s à New York, l’un des seulement 16 tableaux du peintre florentin, dont tous sont exposés dans les musées, était un véritable événement non seulement pour les connaisseurs d’art, mais aussi pour le grand public.
Le thème bien connu dans l’iconographie occidentale, renvoie à la fin du Moyen Âge, comme en témoignent par exemple une représentation similaire provenant de la Sainte-Chapelle à Paris (XIIIe siècle), des peintures de Simone Martini (XIVe siècle), ou bien les travaux des peintres flamands, le siècle suivant, comme ceux de Jan van Eyck, Hans Memling et de Rogier van der Weyden. Mais, le « Salvator Mundi » de Léonard est figuré dans une nouvelle convention artistique, liée à la pensée humaniste. Ayant représenté le Christ à mi-corps, sur un fond sombre, l’artiste lui a retiré ses attribues conventionnels : l’auréole et la croix couronnant le globe tenu dans la main, en lui redonnant ainsi un nouvel aspect, où le divin rencontre l’humain.
